
La plateforme vidéo annonce avoir franchi ce seuil
spectaculaire. La filiale de Google affirme ainsi être fréquentée par un
internaute sur deux à travers le monde. La video muscicale du coréen Psy a été,
à elle seule, visionnée plus d’un million.
Alors que Yahoo! a des visées sur Dailymotion, Google
réaffirme la supériorité de sa plateforme de vidéo en ligne, YouTube. Le géant
du web annonce en effet que YouTube dépasse désormais le milliard de visiteurs
par mois. Un seuil franchit également par le premier réseau social Facebook en
octobre dernier, à l’heure où les utilisateurs de smartphones sont de plus en
plus nombreux.
Fort de cette nouvelle dimension, le premier site de
vidéos en ligne se livre ainsi à cette comparaison - une peu bancale - sur son blog: «Si YouTube était un pays, nous serions le troisième au
monde après la Chine et l’Inde». La plateforme rachetée en 2006 par Google pour
1,6 milliard de dollars souligne par ailleurs que «près d’une personne sur deux
connectée à Internet regarde des vidéos sur la plate-forme d’hébergement».
Un autre score important avait été révélé en décembre
dernier, la vidéo musicale «Gangnam Style» du coréen Psy avait été vue par un
milliard de personnes. On en est à plus de 1,5 milliard aujoud’hui, un record
pour une vidéo postée sur YouTube et sur Internet en général. Les jeux vidéo ont en outre dopé le trafic sur la plateforme.
La rentabilité en
question
Mais au-delà de ce succès populaire, la question de la
rentabilité du site continue de se poser. Google ne précise pas si la
plate-forme créée en 2005, un an après Facebook, génère des bénéfices. Selon
des estimations Wiser cité par le Financial Times, YouTube aurait
engrangé près de 1,3 milliard de dollars de revenus grâce à la publicité l’an
passé. Et cette année, le marché de la publicité en ligne devrait , d’après le
cabinet eMarkerer, générer 42 milliards de revenus aux États-Unis, dont une
part toujours plus importante captée par la vidéo en ligne.
Parallèlement, YouTube dit réfléchir à des offres de
contenus payants, accessibles sur abonnement. «Il y a beaucoup de nos créateurs
de contenus qui pensent qu’ils pourraient bénéficier d’abonnements, alors nous
regardons cela», a récemment lancé un porte-parole. «Nous maintenons depuis
longtemps que différents contenus demandent différents types de modèles de paiement.
L’important est que, quel que soit le modèle, nos créateurs aient du succès sur
la plateforme», avait-il encore dit. YouTube propose déjà depuis 2011 une série de chaînes thématiques
gratuites, une manière de préparer le terrain pour la création de chaînes
payantes.

